Nous avons le plaisir de vous annoncer que M. Bruno-Nassim Aboudrar dédicacera son premier roman « Ici-Bas »
samedi 24 avril de 11h à 12h
à la librairie Latitudes
« Ici-bas » a été sélectionné pour représenter la France au Festival Européen du Premier Roman qui a lieu du 22 au 25 avril à Budapest dans le cadre du Festival International du livre.
Présentation de l’éditeur :
Ali et Marinette n’auraient jamais dû se rencontrer, à Paris, au début des années cinquante. Ce livre est le double roman, en parallèle, de leurs familles. Celle d’Ali, dans le Maroc du protectorat français ; celle de Marinette, aux marches orientales de la Transylvanie, dans les débris d’un Empire que la barbarie gangrène sourdement. Mais il y a la musique, qui coude les destins ; et le désir, qui les précipite. Une vraie saga sensuelle, élégiaque et joyeuse.
Antoine Perraud - La Croix du 1er juillet 2009 : Deux lignées incompatibles se rejoignent à Paris, dans un roman somptueux s'écoulant sur plus de trente ans…
Benjamin Fau - Le Monde du 19 juin 2009 : Dans ces existences dépourvues de victoires comme de véritables défaites, les liens se tissent ou se défont autour d'expériences sensitives nées de multiples contemplations, qu'il s'agisse de musiques, de paysages ou de scènes de vie on ne peut plus prosaïques. Le moindre détail ouvre à travers l'écriture à la fois rigoureuse et luxuriante d'Aboudrar tout un océan de perceptions, sons, couleurs ou saveurs, décliné en descriptions précises…
Claire Devarrieux - Libération du 7 mai 2009 : Un des charmes puissants de la littérature romanesque est d'inventer une épaisseur de souvenirs à des personnages qui n'existent pas, ou qui n'existent que pour nourrir la mémoire des lecteurs. Plus Buddenbrook que Recherche (la référence à Thomas Mann est explicite), le premier roman de Bruno Nassim Aboudrar déploie des trésors d'images, de musique et de saveurs de manière à les faire circuler à travers le temps. Elles aboutiront à l'enfant qui s'annonce pour la fin de l'année 1955, à la dernière page d'Ici-bas. Elles partent de la frontière hongroise, en 1923. Elles partent aussi du Maroc, la même année, mais le côté hongrois a davantage de profondeur de champ, tandis que le côté marocain voit son ascendance rabotée, son cimetière profané. L'auteur prête vie à la génération des parents de Vilma, la lectrice des Faux-Monnayeurs, dont le père, Zoli, qui s'entretenait volontiers avec elle, était médecin.
Venez nombreux !
Rappel : demain samedi 17 avril à partir de 11h : journée de jeux de et avec les mots de la langue française à la librairie Latitudes.